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Débouchés Le Modef vante les mérites des circuits courts

© Marie Baton/GFA

Le Modef (confédération syndicale agricole des exploitants familiaux) et la FNJEF (Fédération nationale des jeunes exploitants familiaux) ont présenté, le vendredi 3 mars au Salon de l’agriculture, les avantages de l’agriculture de proximité.

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« En France, aujourd’hui, 20 % des exploitations vendent une partie de leur production en circuit court », a indiqué Florian Monteil, animateur au Modef du Lot-et-Garonne.

La pratique de la vente directe a un double intérêt, rappelle le syndicat. Économique, car l’exploitant fixe les prix de ses produits plus librement, mais surtout social, puisque cela permet à l’agriculteur d’être « en contact avec les consommateurs et d’avoir un retour direct sur la qualité de ses produits », évoque Cyril Romera, agriculteur et président de la FNJEF.

Les limites à la vente directe

Le Modef a affirmé que les magasins de producteurs permettaient de limiter les livraisons à domicile et de créer de l’emploi local. Il a aussi indiqué que des projets, comme les halles alimentaires de Paris, regroupant des magasins de vente directe, assurait une « démarche de sensibilisation » auprès des consommateurs et permettait de mettre en avant le métier d’agriculteur.

Malgré les bienfaits de la vente directe, le Modef a rappelé qu’il y avait des limites, notamment celle relative à la situation géographique et à l’accès aux bassins de consommateur. « Il est plus facile de livrer lorsque l’exploitation se situe à proximité de grandes villes telles Toulouse ou Bordeaux que dans des petites communes rurales éloignées », explique Cyril Romera. Dans ce cas, le regroupement des agriculteurs en coopérative ou dans un GIEE, dans le but de travailler en commun et de réduire les frais, est une solution.

Marie Baton

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